LES FISSURES DE L'ÉDIFICE DU TOTALITARISME TRANSGENRE
Jane Robbins Avocate et écrivain

Article de Jane Robbins paru dans Public Discourse le 13 Juillet 2019 


Traduction The Translation Bridge.

Lien original en anglais ici.

L’édifice du transgenre érigé uniquement par l’obstination des radicaux est construit sur des sables mouvants c’est à dire sans aucun fondement. La vague qui va le balayer gagne en force. Que le moment vienne où nous pourrons tous dire, nous les observateurs de l’hystérie passée : « comment avons-nous pu y croire ? »

« Ce que nous subissons, quel que soit notre âge, dont il est presque impossible d’échapper, est l'effet des émotions et des conditionnements sociaux sur la masse. Souvent, les émotions de masse sont celles qui semblent les plus nobles, les meilleures et les plus belles. Et pourtant, en l’espace d’un an, cinq ans, une décennie, cinq décennies, les gens se demanderont : « Comment ont-ils pu y croire ? » parce que des événements auront eu lieu qui auront jeté les dites émotions de masse dans la poubelle de l'histoire. »

Doris Lessing, Prisons We Choose to Live Inside (1987)

« Les prisons dans lesquelles nous choisissons de vivre »


L'épidémie supposée de dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents — le « transgenre » — a souvent été décrite comme un culte. La désignation est à certains égards appropriée. Bien qu'il n'y ait pas de leader charismatique comme on en trouve habituellement dans de tels mouvements, certaines descriptions d'experts des cultes s'appliquent assurément : « conçu pour déstabiliser le sens de soi d'un individu en sapant sa conscience fondamentale, son sens de la réalité, ses croyances et sa vision du monde, [et] le contrôle émotionnel. Les cultes conduisent également la victime ciblée à croire que « l'anxiété, l'incertitude et le doute de soi peuvent être réduits en adoptant les concepts avancés par le groupe ». La promesse est faite selon laquelle une « nouvelle identité » résoudra tous les problèmes, même si cela sépare la personne de la famille et tout ce qui la lie avec sa vie précédente.

Ceci est particulièrement vrai dans les cas de l’émergence soudaine de la soi-disant dysphorie de genre, parmi laquelle des adolescents auparavant normaux (généralement des filles) annoncent soudainement leur désir de transitionner au sexe opposé. Il est évident qu'un adolescent aux prises avec de graves angoisses ou même de banales angoisses, pourrait être attiré par un tel groupe.

Peut-être le transgenre serait-il mieux décrit comme une forme de « contagion sociale ». Ce terme fait référence à « la diffusion d'idées, de sentiments et, selon certains, de névroses par l'intermédiaire d'une communauté ou d'un groupe par suggestions, ouï-dires, imitations, etc. » L'explosion des cas de dysphorie de genre, au cours des dernières années, une condition autrefois extrêmement rare, coïncide avec une augmentation fulgurante de la sympathique attention sur le sujet des médias traditionnels et des réseaux sociaux, contribuant ainsi une contagion sociale. Les parents dont les enfants « se disent » transgenres ont des amis qui se satisferont très certainement de cette explication.

Les individus qui ont été pris au piège par le mouvement transgenre mais qui ont réussi à s’en échapper le décrivent comme une idéologie, aux aspects tant politiques que religieux. La dévotion à l'idéologie est si profonde que, comme un psychiatre, en décrit l’état d’esprit,  « Quiconque hésite à soutenir la transition et la chirurgie de changement de sexe est un dinosaure attaché à une compréhension dépassée et intrinsèquement discriminatoire envers les personnes transgenres, ils doivent être traînés devant les tribunaux ou dans l’arène publique pour y être vaincus.

 

Et pourtant, ces définitions — culte, contagion sociale, idéologie — ne nous permettent pas de saisir le caractère unique et l'énormité de ce qui se passe avec le mouvement transgenre. Les cultes passés et actuels ont séduit leurs victimes en leur faisant perdre tout sens de la réalité et adopter des croyances bizarres et dangereuses ; les contagions sociales et les engouements de masse ont affecté de grands groupes d'individus apparemment intelligents ; les idéologies qui se sont mises en place ont altéré les sociétés et elles ont coûté des vies. Mais maintenant, nous sommes confrontés à quelque chose de différent.


Les cultes antérieurs ou les phénomènes sociaux similaires ont généralement été limités dans une certaine mesure, dans le temps, l'espace ou ont fini par revenir au bon sens. Mais la civilisation occidentale est maintenant en proie à un cyclone culturel qui souffle à travers des circonstances fortement totalitaires. Le transgenre a ébranlé les fondements de tout ce que nous savions être vrai. Les connaissances scientifiques sont rejetées et la pratique médicale cooptée pour se mettre au service d'une nouvelle « réalité » — selon laquelle le « genre » est indépendant du sexe, que les hommes et les femmes de tout âge, même les jeunes enfants, ont droit à leur propre auto-identification transgenre en se fondant uniquement sur leurs sentiments, et que littéralement chaque individu et chaque segment de la société doivent s'incliner devant leur identité choisie au risque de perdre leur réputation, leurs moyens de subsistance, ainsi que la liberté elle-même.


Fait remarquable, cette révolution se produit sans aucune preuve scientifique crédible à l'appui. Le concept de changer de sexe biologique est, bien sûr, absurde, car le sexe est déterminé par des chromosomes inaltérables. Un individu peut changer son niveau d'hormones et subir une intervention chirurgicale pour mieux imiter le sexe opposé, mais un homme dès le jour de sa conception restera un homme jusqu’au jour de sa mort. Et comme nous le voyons ci-dessous, l'idée qu'il existe un véritable trait personnel appelé « genre » qui remet en question ou invalide la signification identitaire du sexe biologique est tout aussi fallacieuse. Mais l'absence de réelles preuves est tout simplement ignorée, et de fausses « preuves » sont créés pour valider le délire.


 Pour le moment. Mais il y a des signes de fissures dans le grand édifice du transgenre. Comme dans le film Jurassic Park, le Dr Malcolm nous met en garde, « la vie trouve toujours un moyen. » La réalité aussi. À un moment donné, elle se réaffirmera, et nous nous demanderons comment cela a pu se produire.


La science du sexe et de l'identité de genre


Avant d'explorer la révolution, il est nécessaire de décrire brièvement la science dans le domaine du sexe et de l'identité de genre. D'après les lignes directrices,  des National Institutes of Health (Instituts Nationales de la Santé), (qui financent actuellement des études douteuses du point de vue éthique, relatives au traitement des patients dysphoriques de genre), les demandeurs de subvention pour les études de santé doivent considérer le sexe comme un variable biologique « définie par des caractéristiques codées dans l'ADN, telles que les organes reproducteurs et d'autres caractéristiques physiologiques et fonctionnelles.» Le sexe humain « est un trait binaire, biologiquement déterminé et immuable dès la conception et par la suite. » American pediatric association ACPEDS (Note de TTB: le lien en référence de cette citation ne fonctionne plus). En remplacement nous avons rajouté cet extrait provenant de l'American College of Pediatricians ACpeds. Plusieurs articles très instructifs se trouvent dans la section Sexuality Issues of Youth

La confusion de genre ou dysphorie de genre (DG) de l'enfance décrit un état psychologique dans lequel les enfants ressentent une incongruité marquée entre le genre qu'ils vivent et le genre associé à leur sexe biologique. Lorsque cela se produit chez l'enfant prépubère, la dysphorie de genre disparaît chez la grande majorité des patients à la fin de l'adolescence. Actuellement, les médecins, les thérapeutes et les universitaires débattent vigoureusement de ce qui est en passe de devenir la nouvelle norme de traitement de la dysgénésie chez l'enfant. Ce nouveau paradigme s'appuie sur l'hypothèse selon laquelle la disphorie de genre est innée, mais une analyse de la littérature actuelle suggère que cette affirmation repose sur une idéologie du genre non scientifique et ne repose sur aucune base factuelle.


Confusion de genre et identité transgenre

American Pediatric association ACpeds

Bien que certains troubles congénitaux rares du développement sexuel (troubles « intersexe ») puissent engendrer une ambiguïté sur le sexe biologique, il n'y a pas de « spectre » de sexe auquel les êtres humains peuvent être associés. Le sexe biologique est binaire. Selon le Dr. Colin Wright, biologiste évolutionnaire de l’Université de Santa Barbara en Californie : « L'affirmation selon laquelle la classification des sexes basée sur l’anatomie et la génétique « n'a pas en réalité de fondement scientifique » car toute méthode dont la précision prédictive est supérieure à 99,98 % la placerait parmi les méthodes les plus précises de toutes les sciences de la vie. »


Bien que certains troubles congénitaux rares du développement sexuel (troubles « intersexe ») puissent engendrer une ambiguïté sur le sexe biologique, il n'y a pas de « spectre » de sexe auquel les êtres humains peuvent être associés. Le sexe biologique est binaire. Selon le Dr. Colin Wright, biologiste évolutionnaire de l’Université de Santa Barbara en Californie : « L'affirmation selon laquelle la classification des sexes basée sur l’anatomie et la génétique « n'a pas en réalité de fondement scientifique » car toute méthode dont la précision prédictive est supérieure à 99,98 % la placerait parmi les méthodes les plus précises de toutes les sciences de la vie. »


En revanche, « l'identité de genre » est un phénomène psychologique, pas une caractéristique immuable, et elle ne se trouve nulle part dans le corps, le cerveau ou l'ADN. Il n'y a pas de test médical qui puisse la détecter. Étant donné que les études sur des jumeaux [1] montrent la rareté de la dysphorie de genre sur des jumeaux génétiquement identiques, la condition n'est manifestement pas génétique. Il n'y a pas non plus de preuve à l'appui de la déclaration courante selon laquelle un patient a un « cerveau de fille dans le corps d'un garçon », ou vice versa, comme le répètent les médias à sensations par exemple dans Je suis Jazz. Au contraire, chaque cellule du cerveau d'un homme a un chromosome Y et chaque cellule du cerveau d'une femme a deux chromosomes X, ce qui est juste indépendamment du fait que l'individu « se sente comme » le sexe opposé. Toute « preuve » d'une identité de genre innée est tout à fait fictive ; au contraire, il y existe beaucoup de preuves irréfutables, que divers facteurs psychologiques et environnementaux sont déterminants.


Non seulement le sentiment peut changer, mais la recherche montre que c’est le cas dans la grande majorité des cas (du moins pour les enfants). Par exemple, les enfants atteints de dysphorie de genre, autorisés à passer la puberté naturellement finissent par accepter leur sexe à l'âge adulte dans 61 à 98 % des cas. En revanche, les enfants qui sont soumis à des traitements de transition tels que des bloqueurs de puberté et des hormones intersexuées (discutés ci-dessous) continuent presque toujours à vivre en tant qu'adultes transgenres. Les données sur le taux de persistance des patients adultes ne sont pas fiables, principalement parce que beaucoup de patients échappent au suivi. Mais bon nombre de ces patients sont de plus en plus à la recherche d'une aide médicale pour inverser les procédures.


Rien n'indique que ce qu'on appelle le traitement sexospécifique (GAT) ait un effet positif sur le bien-être psychologique à long terme des personnes qui souffrent de dysphorie de genre. Ces personnes ont, en fait, des taux élevés de suicide avant le traitement (le taux de tentatives de suicide est 9 fois supérieur par apport à l’ensemble de la population). Mais une étude en Suède, un pays très « ouvert » pour les citoyens se considèrant transgenres, montre que le traitement de conversion sexuelle GAT (Gender Affirming Treatment) ne réduit pas le taux de suicide de ces patients. En fait, leur taux de suicide achevé s'est avéré 19 fois plus élevé que pour l’ensemble de la population.


 L'histoire de « l'identité de genre »


À la lumière du manque de soutien scientifique crédible, d'où viennent les concepts d'identité de genre et le « transgenrisme » ? Un groupe de « sexologues » dans les années 1950 en sont à l’origine parmi lesquels l'endocrinologue d'origine allemande, le docteur Harry Benjamin et le psychologue Ph.D, John Money.


Jusqu’à cette époque, les professions de la psychanalyse considéraient le désir d'être du sexe opposé comme un trouble (rare) à traiter par psychothérapie. Le Dr Benjamin, cependant, a théorisé que ce désir indiquait « une maladie unique distincte du travestisme et de l'homosexualité » . . . et qui ne se prête pas à la psychothérapie. Il a appelé cette condition « transsexualisme » et a poussé son traitement de « changement de sexe » chirurgical (un intérêt de longue date dû à sa fascination au début de sa carrière à vouloir changer chirurgicalement le sexe des cobayes). Peut-être lié à sa propre expérience personnelle insatisfaisante avec la psychothérapie, « Benjamin a toujours considéré la psychanalyse comme non scientifique ». Il a ainsi ignoré (selon ses propres études de cas) des signes flagrants de psychopathologie chez les patients qu'il traitait médicalement pour confusion au sujet de leur sexe.


Comme Benjamin, le Dr. Money de l'Université Johns Hopkins a désigné le transsexualisme comme une condition à traiter médicalement plutôt que psychologiquement. Le Dr Money a changé la terminologie utilisée, cooptant le terme « genre » du domaine de la grammaire (c.-à-d., la classification des noms par lesquels ils sont désignés masculins, féminins, ou neutres, dans certaines langues) pour signifier désormais « la résultante sociale indicative d'une identité sexuée interne. » En d'autres termes, Money a décrété qu'une personne pouvait avoir un « sexe » qui différait de son sexe biologique. « Transsexuel » est ainsi devenu « transgenre ». Voir vidéo sur un patient du Dr Money.

 

Le collège Américain de pédiatrie (American College of Pediatricians (ACPeds)) décrit l'innovation linguistique comme suit :

Comme Benjamin, le Dr. Money de l'Université Johns Hopkins a désigné le transsexualisme comme une condition à traiter médicalement plutôt que psychologiquement. Le Dr Money a changé la terminologie utilisée, cooptant le terme « genre » du domaine de la grammaire (c.-à-d., la classification des noms par lesquels ils sont désignés masculins, féminins, ou neutres, dans certaines langues) pour signifier désormais « la résultante sociale indicative d'une identité sexuée interne. » En d'autres termes, Money a décrété qu'une personne pouvait avoir un « sexe » qui différait de son sexe biologique. « Transsexuel » est ainsi devenu « transgenre ».


Le collège Américain de pédiatrie (American College of Pediatricians (ACPeds)) décrit l'innovation linguistique comme suit :


D'un point de vue purement scientifique, les êtres humains possèdent un sexe biologiquement déterminé et des différences sexuelles innées. Aucun sexologue ne pourrait réellement changer les gènes d'une personne par les hormones et la chirurgie. Le changement de sexe est objectivement impossible. La solution [des sexologues] était de détourner le mot « genre » et de lui insuffler un nouveau sens qui s'appliquerait aux personnes.

Il n'y a aucune et n'a jamais eu aucune base scientifique de la dichotomie du Dr Money entre le genre et le sexe, interprété comme l'idée selon laquelle une personne peut naître dans le « mauvais » corps. (En tant qu'endocrinologue pédiatrique, le Dr. Quentin Van Meter [0] dit [1], « Il y a zéro point zéro zéro » de preuve scientifique derrière le concept.) Pourtant, la construction socio-politique du Dr Money domine maintenant la médecine, la psychiatrie, le milieu universitaire et la culture en général.


L'enthousiasme de Money pour administrer des traitements médicaux irréversibles aux patients transgenres a mené Johns Hopkins à établir l'un des premiers programmes dans ce but, enrôlant des psychiatres, des psychologues, des endocrinologues et des chirurgiens. Sous leurs bons soins, les patients ont subi des traitements hormonaux et de la chirurgie pour amputer des organes sains et en créer de (faux) nouveaux. Malgré les objections éthiques des psychanalystes et de nombreux chirurgiens (« c'est une chose d'enlever les tissus malades et une autre d'amputer des organes sains parce que des patients émotionnellement perturbés le demandent »), Johns Hopkins est allé de l’avant avec la pratique expérimentale.


Ce n'est qu'en 1979 que le chef de la psychiatrie de Johns Hopkins, Paul McHugh, un médecin qui reconnait la base psychologique de la dysphorie de genre et qui qualifie la possibilité d'un changement de sexe comme « brutale et complètement fausse » — put mettre fin au programme. Mais McHugh n'est plus le chef de la psychiatrie, et le rouleau compresseur Zeitgeist est à venir ; ainsi « en solidarité avec la communauté LGBT »  (notez le langage politique), le programme a récemment été relancé.


D'autres chirurgiens et hôpitaux n'ont pas eu les scrupules du Dr. McHugh. Au début des années 1970, la chirurgie dite de Changement de sexe (RSC) est devenue une routine, ce qui a amené le directeur de la clinique d'identité de genre à l'UCLA à déclarer que « la question cruciale n'est plus de savoir si le changement de sexe pour les adultes devrait être prodigué mais plutôt pour qui ? Les établissements médicaux se sont évertués à faire proliférer des cliniques de genre, comme l'a admis un endocrinologue de Dallas, en réponse à la « demande des patients » plutôt que par nécessité médicale.


En ce qui concerne ce qu’on qualifiait de « trouble de l'identité sexuelle » (GID), les associations médicales se sont pliées au vent politique dominant. En 2013, l’Association Américaines de Psychiatrie (APA) a modifié le DSM-5 pour remplacer le Désordre d’Identité de Genre (DIG/GID) par la « dysphorie de genre », un terme qui se concentre maintenant non pas sur la base psychologique du rejet de son sexe du patient, mais plutôt sur la détresse produite par ce rejet. S'il n'y a pas de détresse, explique l'APA, il n'y a pas de problème. Cela est parfaitement normal, et certainement pas un « désordre », qu'une personne refuse de reconnaître la signification de son corps. La « stigmatisation » est supposée disparaître.


L'association américaine de psychiatrie (APA) a jusqu'à présent résisté aux demandes de certains militants transgenres de « dé-pathologiser » complètement la maladie. L'absence d'un diagnostic reconnu signifie l'absence de couverture d'assurance. Ainsi, dans la littérature professionnelle, le transgenre se trouve dans les limbes entre une condition psychiatrique et un état normal de l'identité humaine. Quelqu'un doit payer pour ces coûteuses procédures de « ré- assignement ».) Les lignes directrices de l'Association Américaine de Psychologie, reconnaissent que tous les cliniciens ne croient pas aux affirmations de leurs patients confus par leur genre (du moins lorsque ces patients sont des enfants), mais ils adoptent en grande partie l'ordre radical du jour des transgenres. L'organisation affirme catégoriquement que « le genre est une construction non binaire qui permet une gamme d'identités de genre, et que l'identité de genre d'une personne peut ne pas s'aligner sur le sexe assigné à la naissance ». Ayant adopté ce fondement manifestement non scientifique, ils continuent à construire leur château de cartes autour d'un échafaudage politique plutôt que médical.


La nouvelle classification politique de la dysphorie de genre est devenue mondiale, du fait de la décision de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) en mai 2019 Décision de la retirer de la condition de troubles mentaux et de la qualifier « d’incongruité de genre ». L'OMS a expliqué que cette mesure était nécessaire pour éliminer la discrimination à l'égard des personnes souffrant de dysphorie et a déclaré que leur droit aux traitements de changement de sexe (GAT) devait être garanti.

À divers moments de l'histoire, le domaine de la médecine a adopté des pratiques sans preuves, telles que les lobotomies, au début du XXe siècle, et dans le domaine de la psychothérapie (la phrénologie, par exemple). Mais dans aucun de ces cas, toutes les professions dans leur ensemble n’ont exigé l’acceptation absolue et peut être aussi la participation, a des doctrines sans fondement. Au lieu de cela, les pratiques étaient confinés à un groupe plus restreint d'expérimentateurs qui ont eu un succès limité et seulement temporaire par apport à la réalité de la science et du bon sens.


Ce n'est pas le cas avec le « transgenrisme ». Les professionnels de la santé toutes catégories confondues, supposément de haute pointe et hautement qualifiés ignorent maintenant non seulement l'absence de preuves, ils nient également les faits objectifs de chaque être humain sain d'esprit depuis la création.


Les médecins actuels déclarent maintenant sous serment qu'il n'y a aucune base physique pour déterminer si un être humain est un homme ou une femme. Dr. Deanna Adkins, professeur à l’Université de l’école de médecine de Duke et directrice d'une nouvelle clinique de genre affiliée à Duke, a témoigné devant un tribunal de Caroline du Nord : « D'un point de vue médical, le déterminant approprié du sexe est l'identité de genre. . . . Il est contraire à la science médicale d'utiliser les chromosomes, les hormones, les organes reproducteurs internes, les organes génitaux externes ou les caractéristiques sexuelles secondaires pour remplacer l'identité de genre dans le but de classer quelqu'un comme homme ou femme ». Cela surprendrait les millions de médecins et les milliards d'autres personnes normales qui classent les individus de cette manière depuis la nuit des temps.


Cette insistance politique selon laquelle le noir est blanc a prévu des traitements qui sont extrêmement préjudiciables pour la santé, à la fois physique et mentale, des patients. Les pédiatres réfèrent les enfants dysphoriques à des endocrinologues complices, qui leurs administrent des hormones aux conséquences néfastes et souvent irréversibles, ils les orientent ensuite vers des chirurgiens complices, qui se servent du scalpel pour ôter des organes sains et créer de pathétiques répliques, non fonctionnelles. Des psychiatres ou des psychologues peuvent être impliqués, mais souvent uniquement pour approuver le besoin supposé du patient pour les traitements radicaux. Les cliniques de genre surgissent comme des champignons après une pluie acide.


L’ordre professionnel des médecins s’agenouillent devant ces militants et créent des lignes directrices basées non pas sur la science mais sur la politique. Les médecins en désaccord sont victimes d'intimidation pour les faire taire, ce qui conduit le public à croire au mensonge selon lequel la profession médicale dans son ensemble soutient l’« affirmation » de l'identité de genre comme incongrue avec le sexe biologique. Les spécialistes médicaux de l’éthique pensent que la participation des médecins à ces programmes devrait être une condition préalable à l’obtention de l’autorisation d’exercer.


L’association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (WPATH) revendiquent une place parmi les collèges des médecins actuels et se présentent comme l'étalon-or dans le traitement des transgenres. L’association WPATH prétend être la voix des experts médicaux sur cette question, mais elle fonctionne plus comme une organisation de défense politique, sans qu’aucune qualification professionnelle d'aucune sorte ne soit nécessaire pour y adhérer. Malgré l'approche des adhérents « tous

bienvenus », les lignes directrices de l’association WPATH pour le traitement sont considérées comme la Bible par une certaine partie de la profession médicale.


Un aspect saisissant de la révision des normes de soins de l’association WPATH en 2011 a été l'encouragement d'un nouveau paradigme pour obtenir le consentement éclairé des patients. Comme cela a été décrit par le Dr. Stephen Levine, psychiatre à la Case Western Reserve University School of Medicine :

[Le nouveau modèle] affirmant que les patients savent mieux que quiconque ce dont ils ont besoin pour être heureux, signifie généralement le fait singulier que l'autonomie du patient est considérée par l’éthique comme un consentement éclairé. Cela inclut les enfants et les adolescents. Le rôle des professionnels de la santé mentale dans la reconnaissance et le traitement des états de comorbidités psychiatriques très répandues et les décisions relatives à l'état de préparation ont été mis en évidence, en particulier par la déclaration selon laquelle il n'y a rien de pathologique dans un état quelconque de l'expression de genre.

Selon l’association WPATH, les médecins doivent alors sublimer leurs préoccupations éthiques au sujet du traitement des patients atteints de dysphorie aux désirs actuels de ces patients.


L’association WPATH a donné naissance à l'USPATH, qui a ouvertement proclamé la mission politique dans sa conférence en 2017 : « Nous affirmerons notre ferme soutien à la poursuite de l'évolution rapide de la santé transsexuelle en Amérique, et pour la communauté des prestataires de soins de santé, les chercheurs et les défenseurs qui font progresser ces soins ». Lors de cette conférence, les organisateurs se sont pliés aux menaces de violence des radicaux transgenres et ont annulé l'apparition du Dr. Kenneth Zucker, un psychologue qui prend la position apparemment répugnante selon laquelle les patients seraient généralement bien plus heureux s'ils peuvent se réconcilier avec leur sexe biologique. La seule préoccupation de ces professionnels soi-disant objectifs est la manière dont ils peuvent faire taire la seule voix sceptique de Zucker sans être trainé en justice.


Les militants du transgenre de la profession médicale vont même plus loin : ils appuient même les interdictions législatives. Cela signifie que les psychiatres et autres psychothérapeutes sont interdits d'explorer même avec un patient la base psychologique sous-jacente de la dysphorie. Pour paraphraser Paul McHugh, psychiatre de Johns Hopkins, le fait de référer un patient atteint de dysphorie pour une thérapie « d’affirmation » est semblable à orienter un patient anorexique vers une liposuccion. Mais les médecins de la nouvelle industrie du genre complotent avec les radicaux politiques du genre pour interdire le traitement psychiatrique en lui-même qui pourrait épargner à un patient des conflits avec son propre corps pour le restant de sa vie.


Tout comme l'histoire n'offre aucun parallèle du pourrissement morale et professionnelle du domaine médical, rien n’existe de comparable dans l’ensemble de la culture :



  • Elle s’est accaparée les médias, qui présentent consciencieusement l'idéologie radicale comme la nouvelle norme et dépeint les opposants sous fond hostilité. Les géants des médias sociaux tels que Twitter censurent systématiquement tout contenu jugé insensible aux personnes atteintes de dysphorie, même s’il s’agit de déclarer une vérité tel que « les hommes ne sont pas des femmes ».


  • Elle s’est emparée des écoles publiques et privées, de la maternelle à l’enseignement supérieur. Si un étudiant prétend être transgenre, il l'est, et tous les étudiants et le personnel doivent le traiter comme un membre de son sexe nouvellement choisi.



  • Elle a corrompu la religion, en particulier le protestantisme, en remplaçant les enseignements bibliques par le dogme du choix narcissique et du droit absolu (le droit de).



  • Elle a corrompu la loi, en promulguant des lois sans aucune réflexion sur l'identité de genre qui donne maintenant une interprétation que les « droits » de la dysphorie s’érigent au-dessus de ceux des autres citoyens. Même la loi fédérale adoptée pour protéger l'accès des filles à une pratique sensée des sports a maintenant été inversée pour protéger les envahisseurs masculins dans les équipes féminines.


  • Elle a corrompu la recherche, le gouvernement fédéral financant désormais des projets de recherche contraire à l'éthique et au professionnalisme conçus pour soutenir un résultat particulier plutôt que d’être basé sur la réalité scientifique. De plus, elle a suscité l'indignation à l'égard de toute recherche aboutissant à des conclusions contraires au dogme transgenre.


  • Elle a un langage corrompu, avec des demandes de pronoms faux et fabriqués pour se référer aux personnes transgenres, et avec une redéfinition forcée des termes de base tels que « homme », « femme », « père » et « mère ». Ce que même les radicaux ont appelé il y a dix ans le « sexe physique » ou le « sexe biologique » est maintenant systématiquement considéré comme « sexe assigné à la naissance », comme si l'obstétricien traitant avait enregistré en premier, le sexe qui lui venait à l'esprit.


  • Elle a bafoué la liberté religieuse, y compris les droits des couples qui souhaitent adopter ou accueillir des enfants et les organisations qui les aident. À moins que ces personnes et ces organisations n'acceptent de parler et d'agir conformément aux mandats des transgenres — de nier leurs croyances les plus fondamentales —, elles seront forcées de se retirer de ces programmes cruciaux de garde d'enfants et de formation familiale.


Peut-être le plus grave, elle a passée au bulldozer les anciens droits fondamentaux des parents de protéger et de guider leurs enfants. L'administration Obama a publié des directives recommandant que les responsables de l'école n'avisent pas les parents dont l'enfant serait en situation de confusion sexuelle ; et bien que ces directives ne soient plus en vigueur, garder les parents dans l'ignorance reste la règle dans certains États. Les parents qui connaissent le problème mais rejettent l'idée que leur enfant est pris au piège dans le mauvais corps sont soumis à un chantage émotionnel dirigé par les « experts », qui, bien sûr, profitent de cette nouvelle industrie. Mis en garde que si leur enfant ne reçoit pas de traitements hormonaux ou de chirurgie, il se suicidera, il est dit aux parents qu’ils ont le choix entre « soit une fille vivante ou soit un fils mort » ou vice versa. S'ils refusent toujours de consentir à ce qu'ils savent être néfaste pour leur enfant, le gouvernement peut leur en enlever la garde. Lorsque l'establishment médical et gouvernemental exclut le protecteur naturel d'un enfant - la personne qui le connaît et l'aime plus que quiconque sur terre - des décisions qui peuvent littéralement ruiner la vie de l'enfant, c'est la civilisation elle-même qui est ébranlée.

Les enfants transgenres


Au cours des décennies qui ont suivi le « changement de sexe » largement médiatisé de Christine (née George William) Jorgensen en 1952, l'expérimentation médicale dans ce domaine s'est principalement limitée aux patients adultes. Aucune tentative sérieuse n'a été faite pour médicaliser les enfants confus quant à leur sexe (pour autant qu'il y ait de tels enfants - des statistiques de 2011 estimaient que seulement 0,2 à 0,3 % de la population adulte souffrait de dysphorie de genre, de sorte que le pourcentage d'enfants était vraisemblablement encore plus faible). Mais l'insistance sur le fait que même de très jeunes enfants peuvent « savoir» qu'ils sont du sexe opposé, avec la conclusion qui en découle qu'ils ont droit à une assistance médicale pour transformer leur corps de manière permanente afin qu'il corresponde à leurs sentiments, est une caractéristique particulièrement troublante de la folie actuelle du transgenre.


Le régime de traitement moderne pour les enfants dysphoriques de genre vient du Dr. Norman Spack, un endocrinologue pédiatrique qui a fondé la première clinique de genre dans le pays à l'hôpital pour enfants de Boston. Le processus comprend potentiellement quatre étapes : la « transition sociale », dans laquelle l'enfant en confusion est désigné par un nouveau nom, de nouveaux pronoms et est autorisé à s'habiller et aussi à se comporter comme quelqu’un du sexe opposé; la suppression du cours de la puberté naturelle en administrant des inhibiteurs de puberté appelés agonistes gnRH, ce qui supposément donnera à l'enfant plus de temps pour décider de franchir de nouvelles étapes de transition avant que son corps n’ait atteint naturellement la maturité sexuelle; « transition hormonale », l’administration de puissantes hormones sexuelles de substitutions, intersexuelles; et puis ensuite la « transition chirurgicale ».


Les effets physiques incontestés de ce traitement de « changement de sexe » GAT sont choquants. [0)] D'après des recherches massives compilées par le collège des pédiatres américains, l'administration d'hormones intersexuées et d’inhibiteurs de puberté comporte d'énormes risques : maladies cardiaques, caillots sanguins, accidents vasculaires cérébraux, croissance osseuse arrêtée, ostéoporose, cancer, paralysie, douleurs articulaires, dépression et idées suicidaires. L'interférence avec le cours normal de la puberté et la maturation sexuelle, résultant à la fois des inhibiteurs de puberté et des hormones intersexuées, cause également la stérilité et le dysfonctionnement sexuel permanent. Ce ne sont que les effets connus ; parce que ce type de traitement est si nouveau, les conséquences à long terme sont inconnues. Les agonistes GnRH ne sont pas APPROUVÉS par la FDA pour inhiber la puberté normale et sont employés hors-étiquette dans ce but.


La chirurgie de conversion sexuelle (SRS) est horrible. Les patients peuvent recevoir des hystérectomies, des vaginectomies et des doubles mastectomies — tous les organes enlevés sont bien sûr, en parfaite santé — et certains chirurgiens dépouillent la peau des avant-bras des filles pour créer des répliques non fonctionnelles de pénis. Les organes sexuels (pénis, testicules, scrotum) d'un patient masculin sont enlevés, et un faux vagin est créé qui doit être maintenu ouvert avec un dilatateur pour empêcher la plaie de s'effondrer sur elle-même et guérir.


En d'autres termes, ces médecins « affirmatif/pro-transgenre » vont à l’encontre des systèmes normaux du corps humain, qui ripostent en luttant contre les intrusions. Les patients seront engagés dans cette guerre pour le restant de leur vie.


Un observateur objectif présumerait que les médecins qui participent aux traitements d’affirmation de Genre (GAT) repoussent ou outrepassent les limites d’une pratique médicale acceptable, risquant ainsi le rappel à l’ordre des autorités gouvernementales. Dans le contexte politique actuel, ce n'est pas le cas. En 2017, la Société Endocrinienne a publié des lignes directrices qui permettent le traitement des enfants et des adolescents dysphoriques avec des inhibiteurs de puberté et des hormones intersexuées malgré les risques connus et encore inconnus pour la santé.


Bien que les lignes directrices soient remplies d'avertissements pour « surveiller » divers aspects de la santé du patient pendant les traitements d’affirmation de genre (GAT) et pour impliquer les professionnels de la santé mentale de façon largement non précisée, la seule chose qu'ils conseillent à un endocrinologue à [0]] ne pas faire est d’administrer des inhibiteurs de puberté et des hormones intersexuées aux enfants prépubères. Autrement, tout est permis. Même les limites d'âge pour recevoir des hormones intersexuées irréversibles sont flexibles, car il peut y avoir des « raisons impératives » de le faire aux adolescents de moins de seize ans. Tant qu'il y a une « équipe multidisciplinaire » en place pour « surveiller » l'augmentation des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux, la détérioration osseuse, les tumeurs malignes et la dépression invalidante, tout devrait bien se passer.


L'un des aspects les plus troublants de la subordination par la Société Endocrinienne d'une pratique médicale saine aux exigences politiques est le traitement de la stérilité permanente qui en résultera si le traitement de réattribution de Genre (GAT) est totalement mis en œuvre. Les lignes directrices adoptent une approche désinvolte : « Les cliniciens devraient informer les enfants pubères, les adolescents et les adultes à la recherche d’un traitement de confirmation de genre, des options qui s’offrent à eux pour la préservation de la fertilité ». Rien sur le travail de conseil sérieux pour expliquer l'énormité de cette décision. Aucune reconnaissance du fait que les enfants et les adolescents ne sont pas en mesure de le comprendre de toute façon. Non, il suffit juste de dire aux enfants leurs « options pour préserver leur fertilité », alors que l’idée d’avoir des enfants à ce stade est au-delà de leur imagination.


La Société américaine de chirurgie plastique n'a pas publié de lignes directrices éthique à la participation aux traitements de réattribution du genre (GAT), mais la vision du monde de cette organisation professionnelle est évidente selon sa description des procédures chirurgicales tel que la chirurgie de « confirmation de genre ». Le site Web de la Société annonce la chirurgie de « féminisation » ou de « masculinisation » faciale ainsi que la chirurgie « transféminisation » et « transmasculine » « en haut » et « en bas ».


Comme le suggèrent les lignes directrices de Endocrine Society, jusqu'à récemment, les inhibiteurs de la puberté n'étaient pas utilisés avant que le patient n'atteigne l'âge de 11 ans, les hormones intersexuées avant l'âge de 16 ans et la chirurgie avant la fin de l'adolescence ou l'âge adulte. Mais l'industrie abaisse l'âge de prescription, peu importe ce que recommandent les lignes directrices. Dr. Johanna Olson-Kennedy, pédiatre californienne qui gagne en notoriété pour avoir poussé l'enveloppe dans ce domaine, a modifié le protocole pour une étude fédérale qu'elle a effectuée pour permettre l'administration d'hormones intersexuées à des enfants dès l'âge de 8 ans. Les mastectomies doubles sont pratiquées sur des filles dès l'âge de 13 ans. L’endocrinologue pédiatrique de l'Université Stanford Dr. Tandy Aye demande instamment  des modifications législatives pour permettre aux adolescents mineurs de subir une chirurgie stérilisante, même si l'idée qu'un mineur puisse pleinement comprendre les ramifications de la stérilité est, pour le moins, incompatible avec ce que l'on sait du développement du cerveau des adolescents. Certains chirurgiens sont déjà en train d'effectuer des chirurgies mutilantes sur des garçons mineurs, argumentant que « l'âge est arbitraire » et qu’il est préférable que les adolescents aient ces grotesques et douloureuses procédures tant qu'ils sont encore à la maison et que leurs parents peuvent superviser les soins postopératoires. Ces chirurgiens prétendent effectuer ces procédures permanentes altérant la vie, uniquement sur des adolescents « matures ». La maturité, bien sûr, est déterminée par le médecin porté idéologiquement, et apparemment avec peu ou sans reconnaissance des problèmes psychologiques évidents d'un garçon qui veut se faire castrer.


On peut présumer que les lignes directrices médicales seront modifiées pour accommoder les expérimentations que ces praticiens pionniers veulent réaliser. Comme c’est le cas, les médecins élites du transgenre tels que le Dr Olson-Kennedy, bafouent tout simplement à volonté les lignes directrices et ils font ce qu'ils veulent. On pourrait conclure que les lignes directrices n’existent que pour les apparences, pour aider à diriger les médecins inexpérimentés à la gestion de ces patients de manière politiquement correcte, et pour présenter un vernis sobre de réflexion pour conjurer l'intervention de certains professionnels ou membres du gouvernement qui pourraient effectivement arrêter certaines de ces horreurs.


L'insistance que les sentiments des enfants soient honorés, même lorsqu’il s’agit d'infliger des traitements et des chirurgies irréversibles, est alarmante et sans précédent. Pour une bonne raison, les enfants ne sont pas autorisés à boire, fumer, jouer, voter, conduire une voiture, signer un contrat, ou accéder à certains divertissements. Ils ne sont pas non plus autorisés à obtenir d'autres traitements médicaux sans le consentement des parents. Mais certains adultes puissants font valoir que l’avis des enfants, trop jeunes pour acheter du sirop contre la toux, devraient outrepasser toutes considérations contraires.


La contradiction n'est pas tolérée. N’importe qui, qu’il s'agisse d'un parent, d'un médecin, d'un enseignant, d'un camarade de classe ou de quiconque d’autre, remettant en question leurs décisions est qualifié transphobe, bigot, et doit être réduit au silence.


« Selon mon avis fondé sur des recherches approfondies, ainsi que ma propre expérience ayant prétendu pendant 13 ans être une femme, le désordre du genre GD n'est que superficiellement associé à un trouble lie au sexe. C'est plutôt un trouble de l'identité Il n'y a absolument aucune raison valable pour que la dysphorie de genre ait été pratiquement exclue de 15 ans de recherche sur les nouvelles approches « transdiagnostiques » du traitement des personnes souffrant de dépression et de troubles anxieux…, GD n'est pas sui generis[1] unique, super-spécial! Il est bien dans le spectre des conditions traitées efficacement par les approches transdiagnostiques. C'est comme si les promoteurs de la « transition » du transgenrisme dominant avaient organisé une sorte de racket. »

Un autre survivant, Walt Heyer, décrit franchement les catalyseurs de la folie du transgenre. En particulier en ce qui concerne l'affirmation des fausses croyances des mineurs, il déclare :

Pourquoi maintenant ?


Pourquoi cela se produit-il ? Pourquoi un brouillard de mensonges s’est-il abattu sur des sociétés entières de telle sorte que même les enfants sont sacrifiés à ce léviathan vorace ?


Des volumes seront écrits sur les fondements de l'hystérie transgenre de masse. Quelques considérations :


  • La folie transgenre résulte naturellement de la marche incessante de la révolution sexuelle. Le déni de la nature humaine a commencé à l’arrivée de la pilule contraceptive séparant la sexualité de la reproduction. Cela a conduit à la séparation du sexe et du mariage, qui a éliminé les restrictions sur l'activité sexuelle et la procréation hors mariage. Il n’était plus nécessaire de concevoir des enfants au sien d’une famille avec un père et une mère. Cela a signifié qu'il n'y avait rien de spécial à la masculinité et à la féminité des partenaires romantiques. Arriva l’affaire Obergefeel, qui en découvrant que le mariage homosexuel était un droit constitutionnel effaça même les distinctions biologiques et physiques entre les sexes. Et s'il n'y a pas de distinction significative, un être humain ne devrait pas alors se limiter à un seul sexe, mais plutôt être intrinsèquement capable de passer d’un sexe à un autre ou de s'arrêter quelque part au milieu.


  • La folie (délire obsessionnel) résulte de l'exacerbation du moi narcissique, qui se donne le droit de choisir ce qu’il juge souhaitable dans l’instant, même un choix qui viole la réalité physique.
     
  • La folie résulte d’un concept développé selon lequel le désir du patient devrait être primordial, sinon le seul déterminant au traitement médical. Les lignes directrices de l’association transgenre WPATH précisent clairement que les exigences du patient l'emportent sur les préoccupations éthiques du médecin. Amenant ce concept à sa conclusion logique, un homme dysphorique argumente dans un essai effroyable du New York Times qu'un médecin devrait être obligé de prodiguer de la chirurgie mutilante si le patient veut plutôt ressembler à une femme, même si le patient sait et admet que la chirurgie causera de grands dommages physiques et ne parviendra pas à le soulager, et pourra peut-être même augmenter, sa détresse émotionnelle. Sur de telles bases, le médecin cesse d'être un guérisseur et devient simplement un outil pour satisfaire les désirs ardents d'un patient dérangé. Et contrairement à un guérisseur, un outil n'a pas de droit de conscience, pas de base légitime pour refuser de participer aux procédures demandées.


  • La folie résulte du culte des experts. Des parents dont l’instinct les somme que leurs enfants ont besoin de psychothérapie, et non de GAT, cèdent aux professionnels qui prétendent mieux savoir qu’eux. Si l'expert dit que le traitement approprié est X, alors chaque non-expert est censé se soumettre sans question, même si la folie de la voie recommandée est au feu rouge clignotant.


  • La folie est le résultat d'un orgueil démesuré. Un médecin du GAT décrit l'adulation entêtante des patients désespérés et de leurs familles :  « Chaque rencontre est tellement gratifiante. Ils nous disent : vous êtes mon héros. Vous sauvez la vie de mon enfant. Nous ne savons pas ce que nous ferions sans vous ». Selon les chercheurs qui ont interrogé des chirurgiens impliqués dans les premières phases de la chirurgie de réattribution de Sexe (SRS), l’opération chirurgicale répondait au désir de certains médecins « de se prouver qu'il n'y avait rien qu'ils n'étaient pas capables de faire sur le plan de la chirurgie ». Changez un  homme en femme ou une femme en homme et vous serez des dieux.


  • La folie résulte en fin de compte du déclin de la foi religieuse. Aucune des évolutions culturelles décrites ci-dessus n'aurait pu se produire dans une société qui reconnaissait encore la réalité de Dieu, la loi biblique et de la loi naturelle. Et pour paraphraser Chesterton, la personne qui ne croit pas en Dieu ne croit pas en rien, mais plutôt en n’importe quoi.

Bien sûr, il ne faut jamais négliger l'une des plus anciennes tentations connues de l’humanité : l'appât du gain. Certains professionnels de ce domaine de pratique en pleine expansion souhaitent sans doute soulager la souffrance des patients désorientés. Mais les professionnels de la santé qui ont accepté sans critique le charlatanisme de la funeste alliance entre le Dr Money et le Dr Benjamin, ainsi que l'industrie pharmaceutique qui va proposer des médicaments et des hormones à des patients malheureux qu’ils devront prendre le restant de leur vie, récolteront des bénéfices qui devraient atteindre près d'un milliard de dollars d'ici 2024. Ce type de rétribution peut énormément soulager les cas de conscience.


Les Fissures dans l'Edifice


Cette image sombre suggère que l'humanité a été infectée par un virus monstrueux qui jusqu'à présent a résisté à tous les remèdes. Mais les vérités scientifiques et morales ne peuvent être enterrées que pour un temps, et il y a des signes de leur résurgence.

 

Un développement encourageant est le nombre croissant de médecins proclamant publiquement la nudité de l'empereur transgenre. En fait, cette analogie vient du Dr. Paul McHugh mentionné ici dans Public Discourse qui a parlé ouvertement contre la révolution frauduleuse et dangereuse du transgenre.

 

D'autres médecins se sont joints au chœur. Du collège américain de pédiatre (crée en réaction à l’Académie américaine de pédiatrie de plus en plus politisée) aux médecins individuels qui disent la vérité non sans prendre de risque pour leur carrière, - voir deux événements organisés par Ryan Anderson à La Fondation du patrimoine ici — la résistance augmente.

 

Un exemple est une lettre écrite par cinq médecins (les docteurs Michael Laidlaw, Quentin Van Meter, Paul Hruz, Andre Van Mol et William Malone) et publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism. Ces médecins ont remis en question l'orthodoxie émergente parmi les prestataires de soins selon laquelle les jeunes patients souffrant de dysphorie de genre devraient se voir administrer un GAT, en présentant des preuves incontestables de notre incapacité à diagnostiquer scientifiquement cette condition, les risques médicaux manifestes des bloqueurs de puberté et des hormones de sexe opposé, ainsi que la recherche scientifique soutenant les traitements alternatifs. Le fait que le Journal ait même accepté de publier la lettre suggère que la santé mentale dans le milieu médical a reculé, mais qu’elle n’est pas tout à fait morte.


Les professionnels qui remettent en question le récit transgenre couvrent l'ensemble du spectre politique. Un groupe appelé Youth Trans Critical Professionals (la jeunesse professionnelle transexuelle) composé de «de psychologues, de travailleurs sociaux, de médecins, de juges d’éthique en médecine et des universitaires »  se définissant « de tendance plutôt à gauche, ouvert d'esprit et pro-gay »  déclare toutefois : « Nous sommes préoccupés par la tendance actuelle à diagnostiquer et à affirmer rapidement que les jeunes sont transgenres les engageant souvent sur la voie de la transition médicale ».

 

Certains professionnels de la santé mentale contestent également les restrictions légales sur leur capacité à fournir les meilleurs soins aux patients dysphoriques. Dans son procès, un psychothérapeute juif orthodoxe s'appuie sur les droits du Premier Amendement pour faire annuler l'interdiction à New York de la « thérapie de conversion ». À Tampa, en Floride, un magistrat fédéral a statué en faveur d'une poursuite similaire intentée par deux psychothérapeutes. De telles actions en justice sont un signe encourageant que certains professionnels sont prêts à faire ce qu'il faut pour les patients, même si cela risque de nuire à leur carrière.

 

La crédibilité de ces médecins et d'autres professionnels de la santé mentale est renforcée par le témoignage de médecins qui ne rejettent pas nécessairement le concept transgenre, mais qui sont troublés par la croyance dominante selon laquelle les sentiments devraient se substituer à l’évidence. Des médecins du Case Western Reserve University School of Medicine, dont le Dr Stephen Levine pense que le traitement médical peut aider dans certaines situations mais résiste aux déclarations plus radicales de l’industrie du genre et de ces alliés militants.

 

Une autre évolution prometteuse est l'apparition de groupes de parents qui ont vu la folie du genre nuire à leurs propres enfants et à leurs familles. Ces parents ne veulent pas que des « experts » disent des choses sur leurs enfants qu’ils savent être fausses et les poussent à subir des interventions médicales qu’ils savent pertinemment être destructrices pour la vie de leurs enfants. Des groupes tels que Transgender Trend 4thWaveNow, et la Coalition Kelsey (du nom du pharmacologue de la FDA qui a refusé d'autoriser la commercialisation de la thalidomide) se sont organisés pour aider les parents à résister et à vaincre les abus qui sont actuellement perpétrés sur leurs enfants. Vous pouvez lire les histoires de cinq de ces parents ici sur Public Discourse.


Beaucoup de ces parents réagissent à l’aspect qui s'apparente le plus  au délire d’un culte - - ce qu'on appelle la dysphorie de genre supposément à apparition rapide - qui s'est emparée de leurs adolescentes. Les parents racontent des histoires tristement similaires: Leur fille, peut-être en dépression ou atteinte d’autres problèmes mentaux, est exposée à l'idéologie transgenre soit par Internet ou d'autres personnes; elle passe des heures à regarder des vidéos sur Internet sur le transgenre et le pouvoir magique du traitement de réassignation sexuelle (GAT) pour balayer l'anxiété; elle décide soudainement, peut-être avec des amis, qu'elle est transgenre; elle insiste pour être évaluée par un « spécialiste du genre », qui est d'accord avec son autodiagnostic et la lance rapidement sur des inhibiteurs de puberté ou des hormones intersexuées;  le spécialiste ignore les informations fournies par les parents sur d'autres aspects de la vie de leur jeune fille qui pourraient contribuer à son délire;  et la jeune fille ainsi que le spécialiste avertissent les parents qu'elle se suicidera s'ils se mettent en travers de son chemin.

 

Mais les nouveaux réseaux d'organisations ont permis aux parents de comprendre toute la malveillance de l'escroquerie et de se rendre compte qu'ils ont des alliés dans leur résistance. Ce qu'ils ont en commun, c'est la reconnaissance de la vérité, le rejet du mensonge, même lorsqu'ils sont proposés par des experts, et une détermination farouche à protéger les enfants.


Certains organismes gouvernementaux ont commencé à s'interroger sur la montée en flèche du nombre d'enfants qui nient leur sexe de naissance.  En Grande-Bretagne, la ministre de la Femme et de l'Égalité a récemment ordonné une enquête sur les raisons pour lesquelles le nombre d'enfants demandant une transition de genre a augmenté de 4 000 % en huit ans. Même les profanes, et même les bureaucrates comprennent qu'une telle augmentation de la dysphorie ne peut pas être naturelle. La volonté d'examiner la question est un autre signe encourageant qui montre que la folie peut d’une certaine manière relâcher son emprise.


Aux États-Unis, de nombreuses entités gouvernementales ont adopté le mouvement transgenre sans étude sérieuse. Mais il y a aussi au moins quelques signes de rectifications dans ce domaine également. Par exemple, l'administration Trump a pris plusieurs mesures pour rétablir l'état de droit dans ce domaine.


L'une d'elles a été l'annulation en février 2017, des « directives » scolaires de l'administration Obama qui élargissaient l'interprétation du « sexe » dans le titre IX pour y inclure l'identité de genre. Dans le meme ordre d'idées, le ministère de la Justice a annoncé, en octobre 2017, que le titre VII, qui interdit la discrimination fondée sur le sexe, ne serait pas interprété comme s'appliquant aux actions fondées sur l'identité de genre. Étant donné que le Congrès avait clairement prévu que les statuts de 1972 (Titre IX) et 1964 (Titre VII) ne couvrent que le sexe biologique, ces mesures témoignent d'un retour bienvenu aux normes de l’autonomie gouvernemental.


En mai 2019, le ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS) s'est orienté vers une définition scientifique du « sexe » dans les programmes de santé financés par le gouvernement fédéral. Alors que l'administration Obama avait décrété que la discrimination interdite par la loi sur la base du « sexe » devait englober la discrimination sur la base de l'« identité de genre », le ministère de la santé et des services sociaux a récemment publié une proposition de règlement renversant cette interprétation extensive et illégale. Le terme « sexe », comme le précise la proposition de règlement, aura sa signification scientifique se réfèrerant uniquement au sexe biologique démontrable plutôt qu'aux sentiments amorphes et changeants de l'identité de genre.


Enfin, HHS a renforcé l'application des protections de conscience préexistantes pour les personnes impliquées dans la  prestation de soins de santé ou la recherche. Cela signifie que ces professionnels ne peuvent pas être contraints de violer leur conscience en participant au GAT/TAM ou à toutes autres recherches.


Bien que la politique gouvernementale pourrait changer dès que l'administration changera ((par exemple, la loi dite sur l'égalité cimenterait une politique extraordinairement préjudiciable et totalitaire en ce qui concerne l'identité de genre), ce recul permet d'espérer une restauration future de l'élaboration de politiques fondées sur la réalité.


Un autre exemple de résistance vient du monde du sport. Alors que les garçons et les hommes « s'identifiant » à des femmes battent haut la main les filles et les femmes, des personnalités notables s'insurgent. La légende du tennis, Martina Navratilova, elle-même lesbienne et fervente partisane des « droits des homosexuels », a qualifié la participation des hommes dans le sport féminin de ce qu'elle est : de la tricherie. Le groupe Fair Play For Women récemment  créé, défend publiquement les droits des femmes et des jeunes filles à participer de manière significative à l'athlétisme, ce qui signifie limiter la pratique du sport uniquement aux athlètes biologiquement féminins. Chaque photographie [1] d'un homme plus grand et fort gagnant contre une fille, et éliminant peut-être sa possibilité d'avancement et son obtention d'un bourse, fait comprendre au public que le transgenrisme intègre un degré significatif de narcissisme et de droit illégitime.


Les féministes commencent à reconnaître la menace que représente le transgendérisme, non seulement pour la compétition sportive, mais aussi pour les femmes dans leur ensemble (voir ici, ici et ici). Si un homme est autorisé à rejoindre le sexe féminin simplement en déclarant qu'il se sent femme, les femmes existent-elles vraiment ? Existe-t-il une base pour protéger les femmes dans les espaces privés (tels que les toilettes et les vestiaires), les universités, les dortoirs et même les prisons ? Existe-t-il un moyen de s'assurer que les programmes conçus pour aider les femmes, tels que les prêts spéciaux ou les marchés publics, sont réservés aux femmes ?


Les radicaux transgenres sont tellement préoccupés par la résistance des féministes, en particulier des lesbiennes, qu'ils ont créé leur propre insulte pour décrire les opposantes de gauche : les féministes radicales trans-exclusionnistes, ou TERFS. Les injures, cependant, n'ont pas dissuadé ces féministes, qui reconnaissent , que la mise en place de droits juridiques fondés sur l'identité de genre plutôt que sur le sexe « éliminerait les femmes et les filles en tant que catégorie juridique cohérente, digne de protection en matière de droits civils ».


Peut-être la voix la plus puissante menant au rétablissement de la santé mentale viendra-t-elle des « dé-transitionnaires » — des personnes qui ont subies une transition médicale et réalisées qu'elles avaient fait une erreur tragique, s'expriment maintenant pour avertir les autres victimes de l’industrie du genre.


Walt Heyer a souffert pendant des années d'une dysphorie de genre dont il comprend aujourd'hui qu'elle a été influencée par les mauvais traitements infligés par sa grand-mère et par les abus sexuels subis pendant son enfance. À l'âge adulte, il a suivi une thérapie hormonale et une opération chirurgicale et a vécu pendant huit ans en tant que femme avant de changer de sexe. Contribuant régulièrement à Public Discourse, Heyer a aujourd'hui plus de 70 ans et consacre sa vie à aider d'autres victimes à retrouver une vie authentique, comme il l'a fait. Son site web, sexchangeregret.com, a été consulté par des centaines de milliers d'utilisateurs de 180 pays, et il fait état d'une augmentation considérable du trafic à mesure que le virus transgenre a proliféré.


D'autres adultes dé-transitionnés s'expriment aussi ouvertement sur la folie du « changement de sexe » (voir les travaux universitaires de Hacsi Horvath sur le transgenrisme et le récit poignant de René Jax  dans  Don't Get on the Plane. Mais pour certaines victimes, la prise de conscience de la vérité vient beaucoup plus tôt. De plus en plus d'adolescents et de jeunes adultes parlent de l'erreur qu'ils ont commise en faisant la transition et mettent en garde les autres jeunes pour qu'ils ne soient pas aspirés dans le culte (voir ici, ici, et ici, par exemple). Bien que l'on ne dispose pas d'informations fiables sur le niveau de regret concernant le TAM en raison du grand nombre de patients perdus de vue (dont certains se sont peut-être suicidés), plus les détransitionnistes s'exprimeront, plus ils se sentiront à l'aise pour le faire.


Les plus chanceux sont ceux qui se rétractent avant la chirurgie ou d'autres traitements irréversibles.

Quant aux autres, le système juridique finira peut-être par leur octroyer une compensation par le biais de poursuites pour faute professionnelle. Tout comme la responsabilité juridique a dissuadé les psychothérapeutes d'appliquer la théorie de la "mémoire retrouvée" à leurs patients en difficulté, la perspective d'un dédommagement financier substantiel aux victimes de la TAM pourrait inciter les praticiens à y réfléchir à deux fois.


Cette fois est-ce différent ?


Chaque fois que les forces de la révolution sexuelle revendiquent une autre victoire : démanteler les normes de la morale sexuelle, ou accepter le comportement homosexuel, imposer le mariage homosexuel, ou contraindre des tiers à célébrer la dernière étape importante — les individus de valeurs plus traditionnelles pensent que cette fois, les radicaux sont allés trop loin. Ce sera certainement l'événement qui ramènera le pendule à la décence et au bon sens. Mais au lieu de cela, les révolutionnaires ont empoché la victoire et progresse sans relâche vers le prochain objectif.


Mais le mouvement transgenre est peut-être différent. Les dommages infligés par les campagnes précédentes étaient réels et profonds, mais ils n'étaient pas immédiatement évidents. Il a fallu des décennies, par exemple, pour que les conséquences du comportement sexuel  du «tout est permis» deviennent apparentes - désintégration de la famille, enfants sans père et brisés, augmentation de la toxicomanie et autres pathologies culturelles - et même aujourd'hui, les idéologues résistent à la conclusion que ces tendances résultent des changements culturels qu'ils ont préconisés.


En revanche, les dommages causés par l'affirmation transgenre sont immédiats et flagrants. Le préjudice médical en lui-même est indéniable, et l'angoisse mentale s'aggrave et s’accroit. Les enfants et les adolescents affectés, plus particulièrement, deviennent les blessés ambulants dont les vies brisées témoignent des sévices infligés par des « experts » qui profitent de leur misère. Les voix des dé-transitionnaires s’expriment dans les débats politiquement corrects pour avertir que ce qui se passe, détruire des vies, ici et maintenant.


Hacsi Horvath, maître de conférences au Département d'épidémiologie et de biostatistique de l'Université de Californie à San Francisco, a longuement écrit sur l'étrange acceptation du concept fantaisiste de l'identité de genre.

« C'est de l’abus d’enfants… Nous fabriquons des enfants transgenres. Nous fabriquons leur dépression, leur anxiété, et c'est devenu une énorme industrie de gens qui profitent des enfants dont ils ont complètement bouleversé la vie. »

Il conclut : « Il n'y a absolument rien de bon à affirmer quelqu'un dans une identité transgenre parce qu'elle détruit sa vie… C'est de la folie.


L’édifice du transgenre érigé par les radicaux uniquement par la force de leur volonté est construit sur des sables mouvants c’est à dire sans aucun fondement. La vague qui va le balayer gagne en force. Que le temps vienne où nous puissions dire  avec les témoins de cette hystérie : « Comment avons-nous pu y croire ? »


Au sujet de l’auteur


Jane Robbins,

diplômée de l'Université Clemson

Harvard Law School,

avocate et écrivaine

 dans l’état de Géorgie. USA


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